Résumé Le 1er avril 1978, Murakami décide de vendre son club de jazz pour écrire un roman. Assis à sa table, il fume soixante cigarettes par jour et commence à prendre du poids.
S'impose alors la nécessité d'une discipline. La course à pied lui permet de cultiver sa patience, sa persévérance. Courir devient une métaphore de son travail d'écrivain.
Journal, essai, au fil de confidences inédites, Murakami nous livre une méditation lumineuse sur la vie, qui, comme la course, ne tire pas son sens de sa fin inéluctable.
Mon avis Tout comme Le passage de la nuit - Haruki Murakami se différencie de ses autres livres de par son style d'écriture particulier, celui-ci se démarque par sa forme. Ce livre n'appartient pas au genre du roman mais à l'autoportrait, le narrateur est donc Murakami lui-même et non pas un personnage fictif. Cet autoportrait est un moyen de se rapprocher un peu plus de l'auteur.
Mais on est en train de parler d'Haruki Murakami là! pas d'un quelconque écrivain, son autoportrait n'est donc pas classique. Il crée son autoportrait en se basant sur une activité qui a eu des répercussions sur son mode de vie: la course de fond. C'est finalement une petite leçon de vie qu'il nous donne à travers ce livre. Il explique que la pratique du sport lui permet de vivre une vie saine. Ce petit livre se lit facilement et fait passer un bon moment.
Conclusion Grâce à une activité qui tient au coeur de Murakami, soit l'activité sportive, on en apprend plus sur cet auteur qui dans mon esprit est revêtu d'un voile de mystères. Murakami donne de lui dans ce livre puisqu'il en est le principal objet. Son style épuré qui va a l'essentiel, nous donne des informations sur sa personne sans que cela ne lui monte à la tête. Au contraire, on y découvre un homme qui malgré sa célébrité reste assez timide, humble, tout simplement humain.
Plumemagique