Résumé Conteur hors pair, Haruki Murakami explore dans ces 23 nouvelles délicatement ciselées, une multitude de mondes oscillant perpétuellement entre le réel et le rêve. Parmi ces vies suspendues, de troublants portraits: un homme d'affaires hanté par son premier amour, un couple adultérien réfugié sur une île grecque, un homme obsédé par les spaghettis, ou encore un gardien de nuit poursuivi par son reflet, ... Qu'ils guettent un présage ou un miroir, la mort ou un kangourou, tous sont empreints d'une mélancolie poétique qui nous fascine et résonne en chacun de nous.
Mon avis Et oui, vous ne rêvez pas, encore du Haruki Murakami! Quand y en a plus, y en a encore, comme on dit. Je commence à perdre le compte du nombre de livres de cet auteur que j'ai dans ma bibliothèque... Enfin, quand on aime, on ne compte pas. Décidément je suis d'humeur bavarde et philosophe aujourd'hui, il y a des jours comme ça.
Bon, venons-en aux choses sérieuses et parlons donc de ce livre ici présent. A première vue j'avoue que ce livre ne m'a pas emballé, et ce pour plusieurs raisons. Premièrement la 1ère de couverture. Le titre interpèle mais n'est pas du tout évocateur. Saules aveugles, femmes endormies? A quoi voulez-vous penser avec un titre pareil? J'ai eu beau réfléchir un certain temps je n'ai pas réussit à perçer le sens de ces mots. Ce titre n'est pas un titre qui recouvre l'ensemble des 23 nouvelles mais seulement la première, ce qui ne nous aide pas plus à imaginer le contenu des suivantes. Il y a aussi l'illustration de la couverture qui ne m'a pas "appellée" plus que ça. Une femme vêtue d'une robe blanche, recroquevillée, avec des orchidées déposées sur son dos. Je ne sais pas vous mais moi ça ne m'évoque rien du tout. Et puis pour continuer la liste de ce qui ne m'attirait pas dans ce livre, c'est tout simplement le support d'écriture qui est celui de la nouvelle. C'est tout à fait personnel, mais je n'aime pas ce genre. Pas au point de le détester, c'est juste que je l'évite. Je trouve que ce genre amène plus de questions que de réponses. Style assez court et bref, avec diverses chutes. J'ai souvent l'impression arrivée à la fin de l'une d'elles d'être frustrée. La nouvelle s'arrête là où j'aimerais qu'elle continue de plus belle.
Autant d'éléments qui semblent montrer que ce livre ne m'a pas plut. Mais je n'ai parlé là que de son apparence extérieure et non de son contenu. Bien que son apparence ne m'ai donc pas séduite, je l'ai lu car son auteur n'est autre qu'Haruki Murakami. Et puis il faut aussi savoir s'ouvrir aux choses dont ont a pas forcément l'habitude, pour moi les nouvelles.
Ce qu'il y a de bien avec les recueils de nouvelles, comme de poèmes d'ailleurs, c'est qu'on peut en lire une, faire une pause, en lire une autre, ... Quoiqu'en fait je l'ai presque lu d'un trait. Nous retrouvons donc encore une fois l'univers propre à Haruki Murakami dans lequel la frontière entre réel et irréel est toujours très mince, et se brise parfois complètement.
Je ne vais pas vous dire ce que j'ai pensé de chacune des nouvelles, ce serait trop long, et s'il vous arrive de le lire vous sauriez déjà ce qu'elles contiendraient et dans ce cas-là autant ne pas l'acheter. Je ne vous dirais que quelques remarques. Deux des 23 nouvelles ont un rapport direct avec deux de ses romans. La nouvelle "les chats mangeurs de chair humaine" apparaît dans son roman Les amants de Spoutnik (voir Les Amants du Spoutnik - Haruki Murakami ) dans un article de journal que liront les personnages du roman. "La luciole" est elle une partie intégrante du roman La ballade de l'impossible. La nouvelle "hasard, hasard" a elle pour narrateur Murakami lui-même qui nous parle d'expérience qu'il a eut.
Conslusion Les nouvelles sont vraiment diverses et variées. Il y en a pour tous les goûts. Certaines sont plus aboutient que d'autres, certaines plus réalistes, d'autres encore totalement déjantées. Elles constituent toutes les retrouvailles avec le style si particulier d'Haruki Murakami.
Plumemagique